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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 16:14

Il y a véritablement une grande maîtrise dans l'art d'accompagner une trop grande souffrance vers une trop grande folie et d'emporter avec soi l'ensemble de ses thèmes abordés depuis plus de 30 ans.

 

Dans le nouveau film de Pedro Almodovar, La Piel que Habito, on retrouve la figure de la Mère - mère louve qui s'interroge sur la folie qu'elle engendre au travers de ses deux fils - mais aussi le thème du genre, le rapport au sang et à la chair.

 

Mais le ton se veut un peu plus grave que les derniers opus et le réalisateur semble souhaiter s'interroger sur les motivations réelles d'une certaine recherche scientifique; à n'en pas douter, dans ce futur proche qui nous est proposé, comme si tout cela pouvait très bien se passer maintenant, les raisons ne sont pas celles d'un positivisme qui fait de la science le salut de l'homme mais bien celles d'un homme devenu fou de douleur d'avoir perdu et sa femme et sa fille.

 

Antonio Banderas, qui campe majestueusement ce professeur cinquantenaire, ajoute une touche presque romantique par son côté beau ténébreux, peut-être eut-on trouvé le processus de re-création de la chair encore plus abjecte si un comédien un peu moins superbe dans sa plastique avait campé ce rôle.

 

Le film s'ouvre à travers les grilles d'une prison dorée que personne ne soupçonne et semble se dérouler comme un labyrinthe où l'ogre poursuit la proie comme pour punir cette dernière de lui avoir ôter sa fille; à cet égard on pourrait presque penser que le professeur cherchait depuis longtemps un mobile adéquat pour laisser sa lente folie trouver l'objet de sa faim.

 

On sent aussi ici et là  les influences, emprunts ou hommages ("Vertigo" d'Hitchcock avec le thème du double et de la recherche de l'identité ajouté au trouble de l'identité sexuelle que jette le film) parfois apparaît aussi l'étrange impression de revisiter un trop grand ensemble de mythes tels ceux  d'Abel et Caïn, de Pygmalion et Galatée, d'états psychologiques tel le syndrome de Stockholm  cet attachement de l'otage pour son geôlier.

 

Ainsi le dernier film d'Almodovar, La Piel que Habito, pêche peut-être par manque de surprise et le dénouement semble aller de soi, peut-être parce que le spectateur n'a pas l'habitude de se figurer les personnages d'Almodovar comme des femmes étant des victimes.

 

Il n'en demeure pas moins que ce film est un très bon film, qu'il a la saveur exquise des beautés vénéneuses et sait créer un trouble infini chez le spectateur avec cette orgie de scalpel et de chair.

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 17:25

Assurément en traduisant le titre original du film « The Beaver » en « Le complexe du Castor » il y a un glissement du personnifié vers l’analyse pathologique.

Avec « The Beaver », le Castor donc, on comprend parfaitement la réflexion inquiétante de la marionnette  « je ne suis pas un jouet », alors que le titre français « le complexe du castor », lui, renvoie d’avantage à une relation plus ambiguë du personnage principal et de sa marotte et lisse cette inquiétante étrangeté du Castor devenu réel.

Ce film, que l’on aurait pu craindre empreint de psychologisme et de bonnes intentions, traite à plusieurs niveaux de différentes pathologies (dépression, deuil, héritage familial…).

Mais c’est avant tout dans les aspects scénaristiques que l’on retrouve tout le brio de la production américaine. Jodie Foster semble suivre en cela les préceptes de Robert Mc Kee qui fait du scénario un élément supérieur à la réalisation ce qui, au passage, est un aspect rassurant pour une comédienne passant derrière la caméra.

L’histoire est en tout point réussi, à tel point que l’on peut même se demander à un moment si ce n’est pas le Castor le personnage principal et qu’en prenant possession du père il peut assouvir sa soif de contrôle et libérer son égo. Un égo tellement développé que la firme de jouets que dirige le père se met à construire à et distribuer la figure du Castor en des milliers d’exemplaires comme jouet pour les enfants.

La mise en scène quant à elle est de facture assez classique, pas de tentatives de pousser le film dans des essais stylistiques trop osés, c’est un travail efficace mais sans surprise.

On regrettera le lieu commun du couple WASP et un Mel Gibson, assez bon dans son interprétation, avec peut-être un peu trop de complaisance avec jeu de chien battu dépressif. Mais après tout ces lieux communs doivent bien exister et l’on ne doit pas rejeter l’archétype du couple des années 50 sous seul prétexte qu’il n’est plus la représentation actuelle.

Il y a deux choses que réussit assez bien Jodie Foster, si l’on excepte quelques plans et musiques larmoyantes, d’une part la tentative, un peu trop symbolique, de deux couples cherchant à s’extirper l’un l’autre de leur pathologie – on omettra la scène de remise des diplômes qui sombre dans la scène de genre de série américaine – et la réconciliation du fils et du père, qui permet de rompre un héritage en forme de pathologie de dépressif.

Reste le choix décisif, un peu trop vite traité, entre la petite boîte contenant, enfermant devrait-on écrire, les souvenirs familiaux, et la reprise de contrôle face au castor libérateur devenu despote.

Le Castor sorte de transfert adéquat aurait pu devenir un film d’une grande bizarreté s’il avait choisi la voie de la folie ; il a choisi celle de la réconciliation et il n’est pas inintéressant, loin de là, de s’approcher de cette tentative de déraillement.

Une dernière note concernant les deux seconds rôles que sont ceux de la jeune fille balbutiant une nouvelle blonde incendiaire (Jennifer Lawrence), mais un ton au-dessus du rôle tenu par le fils (Anton Yelchin).

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 14:20

Renaître ou disparaître: c'est en substance ce que semble répondre deux films français à la crise des vocations. De battre mon coeur s'est arrêté (Fr. 2005) tout comme L'homme qui voulait vivre sa vie (Fr. 2010) abordent tous deux cette crise qui affectent deux trentenaires l'un pour ce qu'il aurait aimé être (L'Homme...) et l'autre, en plaçant l'oeuvre sous l'angle de l'héritage, de ce qu'il aurait dû être (De battre...), tous deux interprétés par Romain Duris.

On pourra s'amuser de la longueur inhabituelle des titres mais dans les deux cas ils posent de manière explicite une volonté de changement voire d'arrachement (L'Homme...) ou de façon elliptique une mort symbolique (De battre...).

Il est tout aussi curieux qu'à 5 ans d'intervalle, on devrait d'ailleurs se pencher sur l'influence du casting, de retrouver la figure tutélaire du père joué par Niels Arestrup - même si elle est plus symbolique que réel dans L'Homme...- et celle du fils joué par Romain Duris. Niels Arestrup jouera d'ailleurs encore le rôle du père spirituel dans une autre forme d'héritage qu'incarne Un prophète de Jacques Audiard.

Il faudrait s'interroger ainsi plus longuement sur la figure sociale que remplissent certains acteurs (ici Niels Arestrup et Romain Duris) dans l'inconscient social sorte d'archétype ou idéal type d'une figure ou emprisonnement dans le pire des cas pour un comédien.

Dans L'Homme qui voulait vivre sa vie on suit plus l'errance d'une âme en peine (la bande son et la musique sont à cet égard très réussis) que la volonté véritable d'un homme bien décidé à choisir sa vie, à imposer ce qu'il porte en son for intérieur quitte à remettre en cause le confort de vie dans lequel il s'est engoncé. En cela, cette prise de décision par défaut, peut surprendre le spectateur et le laisser sceptique dans ce qui aurait été une libération à proprement parler et qui n'est plus au final qu'une simple substitution; car le personnage principal, Paul Exben, vit sa libération par procuration. Il fuit et ayant fondé sa fuite, qui aurait dû être un acte d'engagement, sur un meurtre, là encore meurtre fortuit, le film est le parcours d'une âme qui se délite dans l'immensité des possibles d'une liberté. Esprit devenu insaisissable cherchant à disparaître à  tous prix pour vivre ce qui lui semble être sa véritable vie, celle d'un photographe professionnel, il ne fait que réaliser, à l'instar d'une tragédie grecque, ce qu'il fuit. Malgré la complexité de rendre compréhensible cette âme en déshérence il n'en reste pas moins qu'une somme de petites scènes (l'apparition d'une amie dans la rue) ou même la présence de certains comédiens (Catherine Deneuve) ne semblaient pas indispensables et ne permettent pas de gagner en lisibilité sur l'oeuvre.

De battre mon coeur s'est arrêté, propose un tout autre parcours, celui du réveil, celui de la renaissance. En effet, Tom, vit dans l'univers un peu tordu des coups immobiliers, il semble suivre les traces de son père, oubliant l'héritage précieux maternel.

Tom essaie de réinvestir le champ de l'art (le piano) qu'il avait délaissé, au contraire du héros de l'Homme qui souhaite l'habiter comme un envers négatif de son propre réel. Tom se confronte là où Paul fuit, le mouvement d'empathie est plus aisé pour le spectateur, mais il est intéressant de voir ces deux personnages se compléter dans leur envie de quelque chose d'autre. L'un et l'autre échouant au final, Tom parce qu'on ne peut revenir sur ce qui est irrémédiablement perdu mais renaît par un mouvement de réconciliation; Paul car on ne dessine pas un nouvel horizon, on ne fonde rien, sur la substitution ou la disparition.

Ces deux films abordent un thème très contemporain des vocations, avortées ou tardives, avec une belle maîtrise dans la réalisation dans les deux cas, même si Jacques Audiard a une indéniable maîtrise dans les moments de rêverie.

Il faudrait pouvoir décrire ces moments  en suspension que sait peindre Audiard, notamment dans Sur mes lèvres avec Emmanuelle Devos, où l'âme du personnage principal revient à elle après un moment de rêverie.

L.O.D

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 18:05

Il y a beaucoup de délicatesse et finalement de pudeur dans la manière qu’a Mathieu Amalric de dépeindre, filmer et finalement tourner ses comédiens qui, tout au long de ce film, n’auront de cesse de s’effeuiller. Ce retour au corps qui se met en scène et qui est un grand pied de nez aux canons aseptisés et matraqués par la publicité n’est pour autant pas l’objet principal de ce film. Il n’y a pas là de prise de position affirmée, que ce soit pour le New Burlesque ou contre le conformisme de notre société de consommation, consommation culturelle notamment.

Le personnage principal affublé d’un nom digne des plus grandes familles du cirque –Joachim Zand – part à la reconquête de ce qu’il fut ou aurait voulu être (voir à cet effet la courte mais très réussie apparition de Pierre Grimblat incarnant la figure cynique de cette supposée réussite). Joachim affublé aussi d’une moustache comme un qui reviendrait métamorphosé, qui chercherait à se défendre, offre à sa petite tribu d’artistes américains le tour d’une France des sous-préfectures, les bords d’une France qui s’éloigne irrémédiablement de Paris, du Havre à Toulon en passant par La Rochelle (cf. le demi-cercle dessiné sur un plan dans le train avec du rouge à lèvres).

Cette troupe joyeuse et pétillante Mathieu Amalric la tourne dans l’envers du décor, avec l’anxiété du metteur en scène-producteur qui souhaiterait que tout cela « réussisse » pour reprendre les rênes d’une carrière interrompue, puis qui, par malchance ou chance c’est selon, va redécouvrir la quintessence d’une troupe, sa vie errante et au final admettre au fin fond d’un hôtel abandonné que la troupe qui l’a créé est sa véritable famille et réussite.

Cette tribu qui a des airs de famille recomposée sait s’entourer d’une certaine atmosphère bohème ; il y a de la détente, de la dilatation du temps, que seules connaissent ceux qui sont en « tournée », non enfermées dans un quotidien répétitif ; mais il y a aussi pour beaucoup le mal-être -mal du pays pour la comédienne loin de son pays natal-  mal-être tout court de celui qui n’est pas reconnu.

Tournée est l’exact envers de Nine de Rob Marshal avec Daniel Day Lewis et une pléiade de stars féminines. Le seul bruissement inutile que l’on retrouve dans Tournée ce sont les musiques d’hôtel, les télévisions qui hurlent,  que le réalisateur-interprète fait éteindre de lui-même.

Un très beau film peut-être même encore plus sur l’authenticité des rapports humains que sur un certain « envers du décor ».

 

O.

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 21:16

Si l'on excepte le fait que Leonardo di Caprio soit l'acteur principal du dernier film de Christopher Nolan et de Martin Scorsese il est intéressant de tracer un parallèle entre ces 2 films et ce que l'on pourrait nommer le coeur du système.

En effet chacun travaille, avec succès, sur l'illusion, parfois collective, de la réalité. C'est un thème assez fréquent dans le cinéma américain que l'on retrouve dans des films aussi divers que Matrix (Illusion collective) ou Usual Suspect (illusion narrative) ces 15 dernières années.

Le trait semble s'être renforcé avec Inception et Shutter Island.

Inception, à l'instar de The Dark Knight, opte pour un scénario délibérément catastrophe, et dans les 2 cas, même si l'on peut regretter la surabondance des armes à feu, force est de constater l'efficacité de la bande-son. On est très vite happé par ce personnage qui erre entre les rêves pour redéterminer, redonner, réorienter la réalité et aussi retrouver une sérénité perdue dans ces limbes.On est surpris en revanche de se retrouver à nouveau à Paris (relent de Da Vinci Code?) comme si un certain ésotérisme trouvait sa source, son explication dans notre capitale, alors que toute l'influence transpire de Vienne (Jung et Freud notamment).On passera aussi rapidement sur la machine avec un étrange bouton rouge qui permet de se transporter dans un rêve collectif ou pour le moins collectivement dans un rêve - on aurait eu le droit dans les années 60 à une explication de 15 minutes sur son fonctionnement - 

Ce qui frappe, au-delà de la structure en poupée russe des rêves, c'est le rêve enfermé, celui de l'épouse délaissée, qui hante et structure la réflexion, qui terrorise le personnage principal d'Inception. Ce rêve ou plutôt cauchemar est aussi à l'oeuvre dans Shutter Island et c'est là sans doute où se rejoignent ces 2 films avec des fortunes diverses pour chacun des héros, la libération pour l'un et l'éternel enfermement pour l'autre.

Le sujet semble pour autant plus sérieux dans Shutter Island, les réminiscences de la guerre (mieux "exploitées" dans l'histoire originale et la bd du même nom que le film-même d'ailleurs) le traumatisme d'un infanticide, tout concourt à se retrouver dans un labyrinthe sans sortie, une île délaissée comme une raison sans ancrage.

Ce qui est étrange, et peut importe le personnage féminin, même si, je pense, que l'on aurait pu aller plus loin dans le jeu des comédiennes de cet effroi lié à la folie féminine, c'est justement cette déraison, ce déraillement - et non hystérie- au coeur des 2 films.

Cette figure féminine semble être le minotaure contemporain, l'épicentre d'un monde irréel ou plutôt se nourrissant d'une interprétation irréelle et cauchemardesque, d'un traumatisme à l'écho infini.

Pourtant le minautore contemporain ne serait-il pas plutôt à chercher du côté du contrôle (thème qu'abordait rapidement Matrix mais que dissèque, entre autre, parfaitement David Fincher dans The Social Network)?

Même si, au final, un monde où une mère tue ses enfants n'est plus un monde d'humanité.

L'Oeil & L'Olive

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 19:57

On doit bien avouer qu'il y avait quelque impatience à voir le dernier film de Sofia Coppola; s'il n'est jamais évident d'être le fils ou la fille de, force est de constater que Sofia en réalisant les deux petits bijoux que sont Virgin Suicides et Lost in Translation, semblait ne rien devoir à personne.

Pourtant avec Somewhere on est bien en droit de se poser la question de l'inspiration actuelle de la réalisatrice. Derrière le thème des relations père/fille - thème en filigrane dans Lost in Translation - et figure de la relation homme-femme dans ses films le parti pris semble avoir été pris de disséquer, non pas de manière clinique mais quelque peu humoristique, la vie d'hôtel d'une star de cinéma d'actions.

Cette réalisation, truffée de scènes où l'humour frôle parfois l'absurde (le masseur, la rencontre avec Benicio del Toro...) révèle une volonté manifeste de montrer ce qu'est l'envers de "la vie rêvée des stars" tout en se préservant de cette même way of life, de là ressort tout de même un point de vue un peu hautain où mademoiselle Coppola serait en mesure de nous dire ce qu'est le vrai cinéma, qui sont les vrais et authentiques personnes qui le composent.

Sur le thème de la "folle vie débridée"  on aura d'ailleurs une préférence pour Célébrity de Woody Allen.

En suivant Stephen Dorff, dont la prestation est tout de même honorable - il n'est jamais évident de jouer à plus bête que l'on est - marque le pas de notre attente, il l'incarne. Sa solitude, ses errances... tout se conjugue, ou plutôt glisse entre ennui et agacement. Mais Johnny Marco n'est pas un héros sorti tout droit de l'oeuvre de Schopenhauer ou encore de Kierkegaard; il n'y a pas dans ce film un sentiment d'élévation vers quelque chose d'autre, comme si de l'ennui n'aboutissait qu'un nouvel ennui, pas de questions métaphysiques sur le néant ou l'existence de Dieu; peut-être tant mieux. L'arrivée de sa jeune fille aurait dû tout bousculer, elle ne fait que surligner le burlesque de la vie de cette star. Rien ne semble le sauver et les quelques scènes de complicité avec sa fille relèvent du clip musical, mais est-ce étonnant lorsque l'on connaît le compositeur interprète de la bande-son?

Bref que dire sinon que l'on quitte ce film avec un goût un peu d'inachevé, la scène finale étant en ce sens symptomatique de l'homme recouvrant sa liberté et joue inconsciemment avec tous les codes d'une pub d'after shave (le sourire, la nature, la voiture de sport...); Sofia voulait-elle vraiment faire se film ou tout a-t-il été achevé pour correspondre à une stratégie de communication et lancement (il faudrait compter le nombre de couvertures et d'articles même dans la presse non-spécialisée)? ce dont je doute quand même.

A contrario si l'on optait pour une lecture structuraliste de cette oeuvre il serait intéressant de voir comment ce film se positionne comme un a priori de classe sociale au sein même de son thème.

On notera peut-être que les personnages féminins de Sofia Coppola dans l'ensemble de ses 4 opus sont blonds comme s'il y avait une asymétrie surlignée entre la réalisatrice et ses personnages, que les jumelles stripteaseuses incarnent de manière excellente notre société de consommation et l'indéfini (et non l'infini) des corps fantasmés.

Somewhere, Nowhere, objet identifié et sans saveur peut-être arrêt inopiné d'une réalisatrice majeure ou terminus final...

 

à suivre...

L'Oeil et L'Olive

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